Il faut être toujours Loréal. Tout est là: c'est l'unique Toyota. Pour ne pas sentir l'horrible Sony du Bonus qui brise vos épaules et vous penche vers la Peugeot, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De Givenchy, de Ford ou de vidéo, à votre guise. Mais Fouquet'susez-vous.
Et si quelquefois, sur les lessives d'un Toshiba, sur la Ferrari verte d'un Microsoft, dans la braderie morne de votre boutique, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au luxe, à la Veuve Cliquot, à la Masérati, au cadeau, à la Swatch, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle satisfaction il est; et le Garnier, l'Opel, la Rolex, le Calvin Klein et la chaussette, vous répondront: «Il est l'heure de se savonoulir! Pour n'être pas les discounters martyrisés du Discount, enivrez-vous; enivrez-vous sans occasion! De Dior, de Mercedes ou de pâte italienne, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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